Les qualités du dirigeant d'entreprise
Je ne résiste pas à
vous communiquer cet extrait des travaux de Napoléon Hill, né en 1883 aux Etats-Unis.
Cet extrait est tiré d'une étude qu'il mena pendant près de
20 ans auprès des plus grands entrepreneurs des Etats-Unis comme Ford,
Rockefeller, Edison, Firestone, plus de 504 dirigeants parmi les plus illustres.
Ainsi, Napoléon Hill les interrogea sur leur réussite et
leur demanda pour chacun d'entre eux d'en tirer un enseignement.
Cette étude est la synthèse de ces enseignements qu'il
rassembla dans un livre mondialement connu sur la philosophie du succès "Réfléchissez et devenez riche".
Voici un court passage sur les 11 qualités d'un dirigeant selon l'auteur.
Les 11 secrets qui font un bon dirigeant
1. Le courage à toute épreuve.
Aucun subordonné ne désire être dirigé par un chef qui manque de confiance en
soi et de courage. Aucun subordonné intelligent ne sera dominé longtemps par un
tel dirigeant.
2. La maîtrise de soi. Celui qui n'est pas capable de se maîtriser ne pourra jamais maîtriser les
autres. La maîtrise de soi est un puissant exemple que le plus intelligent des
subordonnés voudra retenir.
3. Un sens aigu de la justice.
S'il n'a pas un sens aigu de la justice et de l'équité, un dirigeant ne pourra
commander longtemps ni conserver le respect de ceux qu'il dirige.
4. La sûreté dans la décision.
Celui qui hésite à prendre une décision montre qu'il n'est pas sûr de lui et ne
peut donc diriger les autres avec succès.
5. La précision des plans.
Le bon dirigeant doit planifier son travail et travailler son plan. Un patron
qui agit à l'aveuglette, sans plan précis et facile à exécuter, est semblable à
un bateau sans gouvernail. Tôt ou tard, il s'échouera.
6. L'habitude
d'en faire plus que les autres. Un bon dirigeant désire toujours en
faire plus qu'il n'en demande à ses subordonnés.
7. Une personnalité
irréprochable. La fonction de dirigeant exige le respect. Les
subordonnés ne respecteront pas celui dont la personnalité n'est pas
irréprochable.
8. La sympathie et la
compréhension. Le bon dirigeant doit éprouver de la sympathie pour
ceux qu'il dirige et essayer de comprendre leurs problèmes.
9. Le respect du détail.
Pour réussir, un bon dirigeant ne devra négliger aucun des détails inhérents à
sa charge.
10. La volonté d'assumer toute
la responsabilité. Un dirigeant est responsable des erreurs et des
fautes de ses subordonnés. S'il essaie d'esquiver cette responsabilité, il ne
restera pas longtemps en place. Si un subordonné commet une erreur et se montre
incompétent, son patron doit se considérer lui-même comme fautif.
11. La
coopération. Un patron, pour réussir, doit comprendre et
appliquer le principe de l'effort en commun, être capable d'obtenir de ses
subordonnés qu'ils fassent de même. La direction appelle le pouvoir, et le
pouvoir demande la coopération.
Il y a deux façons de diriger: la première, et
de loin la plus efficace, s'exerce avec le consentement et la sympathie des dirigés;
la seconde est imposée par la force, sans consentement ni sympathie.
À maintes
reprises, l'histoire a prouvé que la dictature est éphémère. La chute et la
disparition des dictateurs et des rois signifient que le peuple n'accepte pas
indéfiniment un pouvoir pris par la force. Napoléon, Mussolini, Hitler en sont
des exemples.
Le seul pouvoir qui peut durer est celui auquel le peuple a
pleinement consenti.
Celui qui appliquera ces 11 principes réussira.
Pourquoi certains
dirigeants échouent-ils ?
Il est aussi utile de savoir ce qu'il ne faut pas faire que
ce qu'il faut faire. Voyons les erreurs fondamentales qui mènent les dirigeants
à l'échec.
1. La négligence des
détails. Un dirigeant efficace doit savoir organiser et maîtriser les
fonctions inhérentes à sa charge. Pour pouvoir modifier ses plans ou accorder
toute son attention à quelque événement urgent, il ne doit pas être "trop occupé".
Il doit prendre l'habitude de se décharger de tous les détails
sur des collaborateurs efficaces.
2. Le refus de rendre
d'humbles services. Le bon dirigeant doit accepter, si les circonstances l'exigent,
d'exécuter n'importe quelle sorte de travail qu'en temps normal il demanderait
à d'autres. <>
est une vérité que tous les dirigeants compétents observent et respectent.
3. L'erreur de vouloir
être payé pour ce que l'on sait et non pource que l'on fait.
On ne paie pas les gens pour ce qu'ils savent mais pour ce qu'ils font ou font
faire aux autres.
4. La peur d'être
concurrencé par ses subordonnés. Le dirigeant qui craint qu'un de ses subordonnés
ne prenne sa place est pratiquement sûr de voir son appréhension se justifier
tôt ou tard.
Le bon patron forme des collaborateurs capables de le seconder efficacement.
C'est seulement ainsi qu'il peut remplir avec succès les nombreux devoirs de sa
charge.
Un bon dirigeant peut, grâce à sa connaissance approfondie de son
travail et le magnétisme de sa personnalité, accroître l'efficacité de ses
subordonnés et les encourager à travailler davantage et mieux qu'ils ne le
feraient sans son aide.
5. Le manque
d'imagination. Sans imagination, un dirigeant est incapable de parer aux
tâches urgentes et de créer des plans pour guider efficacement ses subordonnés.
6. L'égoïsme. Le
dirigeant qui revendique tout l'honneur du travail accompli par ses subordonnés
peut être certain qu'on lui en tiendra rigueur.
Le dirigeant vraiment digne de
ce nom ne revendique aucune louange, il est plutôt heureux de voir ses subordonnés
à l'honneur, car il sait que la plupart des gens travaillent avec plus de cœur
s'ils peuvent espérer félicitations et avancements.
7. L'intempérance.
Les subordonnés ne respecteront pas un dirigeant intempérant.
De plus,
l'intempérance, sous toutes ses formes, détruit l'endurance et la vitalité.
8. La trahison. Peut-être aurais-je dû la mettre en tête de liste. Le dirigeant qui trahit son
poste et ses associés, ses supérieurs comme ses subordonnés, celui-là ne peut
se maintenir longtemps au pouvoir. La trahison n'appelle que le mépris. Le
manque de loyauté est la cause la plus courante de l'échec.
9. Mettre l'accent sur l'autorité que confère le pouvoir. Le
dirigeant qui abuse de son «autorité » tombe dans la catégorie des dictateurs.
Un bon dirigeant se fera respecter par sa compréhension, sa loyauté et la connaissance
qu'il montrera de son métier.
10. Mettre l'accent
sur son titre. Un dirigeant compétent n'a pas besoin de « titre »
pour se faire respecter de ses subordonnés. On peut penser de celui qui ne
cesse d'afficher son titre est qu'il n'a pas d'autre qualité à produire. Le
bureau du vrai dirigeant est toujours ouvert au collaborateur et ce lieu de
travail doit être dénué de toute ostentation.
Chacune de ces dix erreurs de comportement est susceptible de
provoquer l'échec.
Afin de les éviter, étudiez-les soigneusement. si vous briguez un poste de direction.
Je me suis largement inspirée de cette philosophie auprès de dirigeants que je forme dans le
domaine de la prospection.
Ces enseignements sont plus que jamais d'actualité et le juste relais d'une démarche en développement personnel.
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A bientôt pour un nouvel article.
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Cécile AtCom